Le CICT renaît...
The IFTC is born again...

Le CICT a traversé une période d'inactivité qui a bien failli le faire disparaître. Même si tous ses membres étaient très actifs, l'absence de valorisation de ces activités, l'absence d'échanges entre le CICT et l'UNESCO et le manque de pilotage du CICT l'ont en effet mis en très grand danger.

Par un courrier daté du 3 juillet 1997, l'UNESCO annonçait au CICT que « le Directeur Général avait décidé d'admettre le CICT aux relations opérationnelles pour une période provisoire d'un an ». Le courrier précisait que l'objectif de cette décision était de permettre au CICT de fournir la documentation nécessaire afin que l'UNESCO puisse établir une évaluation objective de l'état de la coopération CICT-UNESCO en vue de définir le type de relation auquel le CICT pourra être admis (les différents types de relation déterminent le classement des ONG ; ils distinguent les membres « opérationnels » et les membres « formels »). Le Directeur Général de l'UNESCO avait précisé que si la documentation nécessaire n'était pas parvenue avant la fin du mois de février 1998, il serait mis fin aux relations officielles avec le CICT. La situation était donc très critique.

Fin 1997, Robert KALMAN, fonctionnaire international qui venait de prendre sa retraite (il a terminé sa carrière près des hautes instances de l'UNESCO où il est connu et il connaît donc très bien l'UNESCO), s'est intéressé au CICT pour lequel il s'est engagé avec passion. Il a rapidement mobilisé les énergies pour faire redémarrer l'activité. Il se consacre à présent à plein temps au CICT.

La première nécessité était d'organiser le travail du CICT en obtenant des bureaux (le CICT n'en avait plus), une adresse et une connection internet - e-mail - boite vocale - fax. Le CICT se doit en effet d'être en pointe sur tout ce qui touche à la communication.

Puis le comité exécutif s'est réuni et a décidé de réactiver tous les membres pour relancer le partenariat avec l'UNESCO. Il faut savoir que pour l'UNESCO, et en particulier pour son directeur général F. MAJOR, le CICT devrait être un des partenaires les plus importants, car le seul compétent sur les domaines de la télévision, du multimédia..., et devrait être le relais vis-à-vis des milieux professionnels. L'UNESCO, comme cela a été très fortement indiqué par ses représentants à l'assemblée générale du 27 janvier 1998, est très demandeur que le CICT retrouve le statut qui était le sien dans le passé.

Une réunion de bureau à laquelle j'avais été convié s'est tenue le 26 janvier 1998, pour préparer l'assemblée générale du lendemain.

Le compte-rendu de cette AG « refondatrice » du 27 janvier 1998 est à votre disposition. Je vous propose d'en retenir les principales informations ou décisions:

Le directoire élu pour un an (jusqu'à l'AG de janvier 1999) s'est immédiatement mis au travail et s'est réuni à plusieurs reprises depuis, notamment à Berlin, le 14 février, dans le cadre du festival de Berlin.

Plusieurs programmes de participation ont été proposés à l'UNESCO. L'un est relatif à la préparation du site internet du CICT, un autre au 40ème anniversaire du CICT qui pourrait être célébré dans le cadre de la réunion des états généraux de la communication, en octobre 1998.

Les contacts directs avec l'UNESCO sont établis et un premier contrat a été passé entre l'UNESCO et le CICT (pour un montant de 5000$). Plusieurs comités techniques vont être créés (éducation, films pour enfants, transferts technologiques...).

J'ai pu constater, en participant à l'assemblée générale de janvier et lors des différents contacts que j'ai eus depuis, le grand intérêt porté aux activités de l'UNICA.

En conclusion, je propose à l'assemblée générale de l'UNICA d'accorder sa confiance et d'apporter son soutien à la nouvelle équipe qui oeuvre pour que le CICT devienne l'observatoire permanent des mutations culturelles et économiques des arts de l'image et du son (LE site « image et son » de l'UNESCO).

le 9 juillet 1998

Serge MICHEL
Vice - président de l'UNICA

Translation by the Secretary General, with the help of a computer translation program.
(A better translation by Jean-Claude Lejosne will follow within short or will be handed at the General Assembly).

The IFTC is born again...

The IFTC experienced a period of inactivity that almost caused its disappearance. Even though all its members were very active, the absence of rewarding of these activities, the absence of exchanges between the IFTC and the UNESCO and the lack of piloting of the IFTC put it indeed in very big danger.

By a mail dated July 3, 1997, the UNESCO announced to the IFTC that «the Director General had decided to admit the IFTC to the operational relations for a temporary period of one year». The mail specified that the objective of this decision was to allow the IFTC to provide the necessary documentation so that the UNESCO can establish an objective assessment of the state of the IFTC-UNESCO cooperation in view to define the type of relation to which the IFTC will be able to be admitted (the different types of relation determine the ordering of the "ONG"s; they distinguish members «operational» and members «formal»). The Director General of the UNESCO had specified that if the necessary documentation had not arrived before the end of the month of February 1998, it would be put end to the official relations with the IFTC. The situation was therefore very critical.

End 1997, Robert KALMAN, international civil servant who had just retired (he finished his career close to the highest ranks of the UNESCO where he is known and he knows the UNESCO therefore very well), is interested himself to the IFTC for which he committed with passion. He mobilized energies quickly to restart the activit. He now dedicates himself full-time to the IFTC.

The first necessity was to organize the work of the IFTC while getting offices (the IFTC didn't have some anymore), an address and a connection with internet - e-mail - calling mailbox - fax. The IFTC owes himself to be on top of everything that touches to the communication indeed.

Then the executive committee met and decided to reactivate all members to regain the partnership with the UNESCO. It is necessary to know that for the UNESCO, and in particular for its director general F. MAJOR, the IFTC should be one of the most important partners, because it is the only competent one in the area of television, of multimedia..., and should be the relay towards the professional institutions. The UNESCO, as it was very strongly indicated by its representatives to the general assembly of January 27, 1998, is very willing to see that the IFTC regains the statute that it has had in the past.

A meeting of office, to which I have been invited, was held January 26, 1998, to prepare the general assembly of the following day.

The report of this ÒrefoundingÓAG of January 27, 1998 is at your disposition. I propose to keep you informed of the main information or decisions of it:

The elected board for one year (until the AG of January 1999) has put itself to work immediately and met repeatedly since, notably in Berlin, February 14, on the occasion of the festival of Berlin.

Several programs of participation have been proposed to the UNESCO. One program is related to the development of the internet site of the IFTC, another to the 40th birthday of the IFTC that could be celebrated on the occasion of the meeting of the general states of the communication, in October 1998.

The direct contacts with the UNESCO are established and a first contract passed between the UNESCO and the IFTC (for an amount of 5000 $).

Several technical committees are going to be created (education, movies for children, technological transfers...).

I could have noted, while participating in the general assembly of January and at the time of the different contacts that I had since, the big interest shown for activities of the UNICA.

In conclusion, I propose to the general assembly of the UNICA to grant its confidence and to give its support to the new team that does its utmost to care that the IFTC becomes the permanent observatorium of developments in the culture and economics of arts regarding picture and sound (e.i. THE site «picture and sound» of the UNESCO).

July 9, 1998

Serge MICHEL
Vice - president of the UNICA